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Vélo Patrimoine : Le Trait, Yainville, Duclair... Le long de la Voie Verte

à Le Trait
20.7 km
  • La voie verte suit le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer Caudebec-en-Caux – Barentin. Inaugurée en 1879, elle est reliée à la célèbre ligne Paris – Le Havre, en service depuis 1847. Elle est fermée aux voyageurs en 1949 puis aux marchandises en 1991.
    Grâce à cette voie à présent transformée, vous pouvez découvrir ou re-découvrir les patrimoines du Trait, de Yainville et de Duclair.
    Patrimoine industriel, architectural, naturel, social… cette balade à vélo, en lisière de forêt, se...
    La voie verte suit le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer Caudebec-en-Caux – Barentin. Inaugurée en 1879, elle est reliée à la célèbre ligne Paris – Le Havre, en service depuis 1847. Elle est fermée aux voyageurs en 1949 puis aux marchandises en 1991.
    Grâce à cette voie à présent transformée, vous pouvez découvrir ou re-découvrir les patrimoines du Trait, de Yainville et de Duclair.
    Patrimoine industriel, architectural, naturel, social… cette balade à vélo, en lisière de forêt, se décline au gré des kilomètres pour un voyage dans le temps et l’espace de la Métropole Rouen Normandie.
    Afin de rendre cette promenade plus ludique, vous pourrez jouer en répondant à des petites questions.
    À vos vélos !
  • Départ
    Le Trait
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
  • Clientèles acceptées
    • Individuels
Points d'intérêt
1 La cité-jardin du Trait
Cette cité-jardin est liée à l’ouverture du chantier naval en 1917. Pour loger la main d’œuvre venue travailler à la production des navires, l’usine entame la construction d’une cité ouvrière.
Confortables et modernes, les logements disposent tous d’un jardin. Ils sont construits avec soin afin que les femmes et les hommes s’établissent de façon durable dans la commune.
Au Trait, la cité-jardin s’organise en reproduisant l’organisation hiérarchique de l’usine. À flanc de coteaux, les plus grandes maisons sont réservées aux ingénieurs et directeurs. Les ouvriers, eux, logent dans des maisons souvent jumelées, plus près de la Seine et donc, de l’usine chaque année
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2 De l'ancien chantier naval à l'usine Technip
Il est aujourd’hui impossible de traverser Le Trait sans avoir l’oeil attiré par les énormes bobines colorées, en bord de Seine. Cette usine moderne est en réalité l’héritage d’une histoire industrielle vieille de plus d’un siècle…
L’histoire de l’ancien chantier naval commence en 1917, pour répondre aux besoins du gouvernement français, durant la Première Guerre mondiale.
Les bombardements de l’été 1944 ravagent l’usine et à la fin de la guerre, la direction du chantier profite de cette table-rase pour reconstruire le chantier naval. Il devient alors le plus moderne de France.
La crise de la construction navale française se fait sentir au Trait à partir de la fin des années
1950. L’année 1972 marque la fermeture du chantier. Peu de temps après, l’emplacement est repris par TechnipFMC FlexiFrance, fabriquant de conduites flexibles pour le transport de pétrole et de gaz, qui perpétue depuis l’aventure industrielle de la commune.
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3 L’église Saint Nicolas et ses trésors cachés
La chapelle Saint-Nicolas repose sur des fondations datant du 12e siècle. Elle obtient le statut d’église paroissiale en 1512, entraînant des agrandissements.
La Seconde Guerre mondiale et ses bombardements ont raison des vitraux anciens. Ils sont par la suite remplacés par des vitraux contemporains, notamment celui réalisé par Max Ingrand en 1956, représentant saint Nicolas et saint Éloi. L’église Saint-Nicolas renferme également des trésors de la Renaissance, n’hésitez pas à aller y faire un tour.
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4 Chistofle, la référence de l'orfèvrerie
L’entreprise Christofle est née à Paris en 1830. Lorsque Napoléon III commande plus de 4000 pièces d’orfèvrerie pour le palais des Tuileries, sa renommée devient internationale.
Charles Christofle, déjà "Orfèvre du Roi", est désormais "Fournisseur de l’empereur". Les commandes affluent du monde entier de la part de souverains étrangers, d’ambassades, d’hôtels de luxe ou bien encore de compagnies maritimes, ferroviaires et d’aviation.
L’usine installée depuis 1877 à Saint-Denis en région parisienne arrive à saturation à la fin des années 1960. Yainville est alors choisie pour être le berceau d’un nouvel atelier.
D’abord dédié à la fabrication du couvert, il regroupe depuis 2004, l’ensemble de la production d’orfèvrerie de Christofle.
Aujourd’hui, Christofle reste encore une entreprise de luxe mondialement reconnue, symbole de l’art du partage à la française. Son orfèvrerie habille les plus grandes tables aux quatre coins du globe.
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5 Protégeons la nature
Vous pouvez profiter sur l’ensemble du parcours du sous-bois qu’offre la forêt que longe la voie verte. Cet ombrage est idéal en été, mais l’automne venu, gare aux feuilles mortes glissantes et autres bogues de châtaignes !
Pour les amoureux de la nature, la voie verte regorge de biodiversité.
Souvent mal-aimés, les serpents sont pourtant au cœur de l’écosystème et nécessaires à son équilibre. Ces reptiles sont un maillon essentiel de la chaîne alimentaire.
Menacés par la dégradation ou la perte de leur habitat dues à l’activité humaine, il est important de trouver des moyens de protection. Les gabions sont une solution. Ils permettent de recréer un abri idéal offrant aux reptiles de quoi réguler leur température interne. Ces casiers remplis de pierres accumulent la chaleur du soleil. Ils leur permettent de se réchauffer et leur offrent de l’ombre ou un abri pour se cacher et éviter les
prédateurs.
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6 Les arbres tétards
Les arbres têtards ? Non, ce n’est pas une nouvelle espèce de grenouilles. Ils sont caractéristiques du bocage normand et font partie de notre patrimoine naturel. Cette appellation vient de la taille de l’arbre dite en têtard.
Cette taille résulte d’une technique ancestrale qui consiste à étêter régulièrement l’arbre, provoquant un renflement au sommet du tronc et offrant ainsi des ressources en bois (petit fagot, fourrage, manche de petit outillage...).
L’arbre têtard est reconnu pour ses rôles fonctionnels mais aussi comme régulateur d’équilibre naturel. Il constitue en effet un habitat de vie et de circulation pour de nombreuses espèces animales et végétales.
Sa forme, présentant des irrégularités et des cavités, permet d’abriter toute une variété d’insectes et d’oiseaux.
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7 Un petit creux ? Au menu, canard de Duclair... Et plantes sauvages comesibles !
La ville de Duclair est marquée par une spécificité gastronomique : le célèbre canard de Duclair qui est à l’origine de la recette du canard au sang. On a découvert récemment que la recette officielle était celle du "caneton à la Denise" ! La légende raconte que celle-ci fut conçue suite à la mésaventure de paysans de la rive gauche de la Seine s’en allant vendre leurs canards au marché de Duclair. Pour payer moins de frais de traversée, ils entassèrent leurs canards au maximum, provoquant l’étouffement de certains d’entre eux. Ces derniers furent laissés aux cuisines de l’Hôtel de la Poste. Là-bas, après avoir été cuisinés, les canards purent être dégustés par les clients, selon cette fameuse recette...

Pour agrémenter cette recette, pourquoi ne pas cueillir des plantes sauvages comestibles ! Pissenlit, plantain ou encore lierre terrestre… Ces plantes que nous croisons sans y prêter attention peuvent en réalité enrichir nos recettes et soigner nos maux par leurs vertus médicinales, à condition de bien s’y connaître.
Ne pas cueillir n’importe quelle plante. Certaines ne sont pas faites pour être mangées.
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8 Le château du Taillis
L’histoire du domaine commence au 12e siècle. Sur le fief du Taillis se trouve un manoir fortifié.
En 1532, Richard du Fay se porte acquéreur du domaine et débute la construction du château qui s’agrandit au cours des siècles suivants.
Au 18e siècle, le confort et les nouveaux plaisirs de la Cour sont très suivis par les seigneurs du Taillis. La chapelle est transformée en théâtre. L’autel est remplacé par une estrade et une machinerie est installée dans les greniers pour actionner les décors pendant les représentations.
Le parc du château, qui comprend plusieurs arbres remarquables, est le fruit d’un mélange de jardins à la française et à l’anglaise.
Actuellement, le château se trouve dans l’état architectural qui était le sien à la veille de la Révolution française. Il est, depuis 1996, classé "Monument historique".
Si l’histoire de la Seconde Guerre mondiale vous intéresse, les écuries du château abritent aujourd’hui un musée consacré à la Bataille de Normandie d’août 1944.
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9 Gare de Yainville
Yainville est une commune qui a connu une arrivée massive d’usines lors de la Première Guerre mondiale. Une centrale électrique s’implante en 1917 et est, durant plus de soixante-dix ans, le symbole de l’industrialisation du territoire. Rapidement surnommée la "cathédrale" ou "le paquebot" (il s’agit de la 2e centrale appelée Yainville II construite à partir de 1948), elle marque non seulement les mémoires mais également le paysage des bords de Seine. Elle est d’ailleurs à l’origine de la construction de la cité ouvrière des Clairs-Logis.
Une briqueterie, une usine de carton, des produits électrolytiques, une savonnerie.
Plus ou moins liées à la société Havraise d’Énergie Électrique (SHEE), ces usines rythmeront pendant tout le 20e siècle la vie des habitants de Yainville.
« Yainville, c’était la centrale... Des décennies, sa sirène aura rythmé la vie du village. Pendant moderne des tours de l’abbaye avec ses deux hautes cheminés, symbole de progrès social, on la pensait immuable. Quand une dernière explosion a abattu ses murs de briques rouges, le regard de mon père s’est voilé. Tout un pan de sa vie venait de s’effondrer. » (parole d’un habitant de Yainville).
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10 Vivre au rhytme des usines
Yainville est une commune qui a connu une arrivée massive d’usines lors de la Première Guerre mondiale. Une centrale électrique s’implante en 1917 et est, durant plus de soixante-dix ans, le symbole de l’industrialisation du territoire. Rapidement surnommée la "cathédrale" ou "le paquebot" (il s’agit de la 2e centrale appelée Yainville II construite à partir de 1948), elle marque non seulement les mémoires mais également le paysage des bords de Seine. Elle est d’ailleurs à l’origine de la construction de la cité ouvrière des Clairs-Logis.
Une briqueterie, une usine de carton, des produits électrolytiques, une savonnerie.
Plus ou moins liées à la société Havraise d’Énergie Électrique (SHEE), ces usines rythmeront pendant tout le 20e siècle la vie des habitants de Yainville.
« Yainville, c’était la centrale... Des décennies, sa sirène aura rythmé la vie du village. Pendant moderne des tours de l’abbaye avec ses deux hautes cheminés, symbole de progrès social, on la pensait immuable. Quand une dernière explosion a abattu ses murs de briques rouges, le regard de mon père s’est voilé. Tout un pan de sa vie venait de s’effondrer. » (parole d’un habitant de Yainville).
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11 L’école Flaubert, un ancien camp breton
Construit entre 1926 et 1932, le groupe scolaire Gustave Flaubert du Trait répond à l’augmentation importante du nombre d’enfants des années 1920 – suite à l’installation du chantier naval.
Son architecture est typique du style régionaliste, ici néo-normand, alors en vogue.
L’entreprise cède gracieusement à la municipalité un terrain de 5 000 m² sur lequel 8 salles de classes sont érigées : 4 pour les filles et 4 pour les garçons. Certaines salles sont réservées aux cours du soir du centre d’apprentissage du chantier naval.
Dès l’ouverture du chantier naval, en 1917, des ouvriers venus directement de Bretagne, s’installent dans des baraquements situés à cet emplacement qui sera par la suite celui de l’école. Ils forment ainsi "le camp breton".
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12 Le marais du Trait
LE MARAIS DU TRAIT, UN SITE NATUREL À DÉCOUVRIR

Le marais du Trait est un véritable réservoir de biodiversité. Plus de la moitié de ses 200 hectares font d’ailleurs partie du réseau Natura 2000 qui rassemble des sites de l’Union européenne ayant un grand intérêt écologique. Cet espace naturel est donc géré de façon équilibrée et durable tout en tenant compte des préoccupations économiques et sociales.

Le marais est propice à l’installation de cigognes blanches car il leur permet de trouver toutes les ressources nécessaires pour se nourrir. Le premier nid s’est installé en 2009, suite à la mise en place de plateformes. Plusieurs couples ont aujourd’hui élu domicile au sein du marais et donnent naissance à des cigogneaux chaque année.
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