Balade Quevillaise

à Le Grand-Quevilly
9.9 km
4h
Moyen
  • Grand Quevilly, ancien territoire de chasse des Ducs de Normandie, était au XVIIIe la propriété des marquis de Bec-delièvre. A la fin du XIXe la commune connaît un formidable essor économique et démo-graphique avec le développement de son industrie portuaire. La ville, localisée alors en bord de Seine, se compose principalement de cités ouvrières. Elle se dote rapidement de nouveaux équipements et s’étend après 1960 au-delà de la Nationale 138 dans une zone appelée « l’extension ». Ces...
    Grand Quevilly, ancien territoire de chasse des Ducs de Normandie, était au XVIIIe la propriété des marquis de Bec-delièvre. A la fin du XIXe la commune connaît un formidable essor économique et démo-graphique avec le développement de son industrie portuaire. La ville, localisée alors en bord de Seine, se compose principalement de cités ouvrières. Elle se dote rapidement de nouveaux équipements et s’étend après 1960 au-delà de la Nationale 138 dans une zone appelée « l’extension ». Ces transformations considérables, sont initiées sous l’impulsion de son maire Tony Larue qui fait de la commune une cité moderne.Aujourd’hui la ville compte plus de 25 000 habitants et se compose d’ensembles urbains hétérogènes et disparates : le Bourg et ses anciennes maisons ouvrières, ses quartiers récents homogènes, ses lotissements, la zone commerciale, l’éco-quartier Matisse, la forêt, la zone industrielle.Cette balade vient en articulation d’un itinéraire dessiné dans la ville à l’aide de 12 totems ( 12 ).Ce parcours permet de découvrir la ville dans sa dimension patrimoniale et contemporaine, de révéler l’architecture du quotidien, ses aménagements, ses parcs et ses jardins qui donnent à Grand Quevilly sa qualité urbaine
  • Départ
    Le Grand-Quevilly
  • Documentation
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  • Clientèles acceptées
    • Individuels
Points d'intérêt
1 Le Bourg un quartier riche en patrimoines
La commune de Grand Quevilly était autrefois un village rural composée de fermes, de prairies et d’un large plateau agricole. La révolution industrielle et l’essor du port de Rouen, ont favorisé l’implantation de nombreuses usines. Très vite, Grand Quevilly connait une explosion économique et démographique : la commune accueille de nombreux travailleurs étrangers, qui viennent grossir le bourg avec la construction de cités qui s’étendent progressivement sur le plateau agricole et déborde le bourg historique.

Le patrimoine
Le centre culturel Marx Dormoy, les écoles Marie Curie, Jean Jaurès, Pasteur, les bains douches ont été érigés dans les années 1920/30 lorsque le Bourg se développe et s’agrandit avec l’arrivée de travailleurs étrangers. Ces bâtiments patrimoniaux, de style art déco, témoignent de cette vie animée.

À noter l’église Saint Pierre
Pendant plusieurs siècles, la vie de la commune s’est développée autour de l’église Saint-Pierre.
Dès le Xe siècle un établissement religieux s’érige à cet emplacement. C’est le plus vieux bâtiment encore existant de la ville. Les parties les plus anciennes datent du XVe siècle.

Structuré sur plusieurs décennies, le Bourg est porté par l’élan de Tony Larue, maire bâtisseur élu dans les années 1930.
C’est à cette époque que de nombreux travaux sont lancés avec la construction d’équipements publics qui modernisent la ville et font du Bourg un centre administratif.
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2 Le Bourg • L’Industrialisation
La commune de Grand Quevilly était autrefois un village rural composée de fermes, de prairies et d’un large plateau agricole. La révolution industrielle et l’essor du port de Rouen, ont favorisé l’implantation de nombreuses usines. Très vite, Grand Quevilly connait une explosion économique et démographique : la commune accueille de nombreux travailleurs étrangers, qui viennent grossir le bourg avec la construction de cités qui s’étendent progressivement sur le plateau agricole et déborde le bourg historique.

Le patrimoine
Le centre culturel Marx Dormoy, les écoles Marie Curie, Jean Jaurès, Pasteur, les bains douches ont été érigés dans les années 1920/30 lorsque le Bourg se développe et s’agrandit avec l’arrivée de travailleurs étrangers. Ces bâtiments patrimoniaux, de style art déco, témoignent de cette vie animée.

À noter l’église Saint Pierre
Pendant plusieurs siècles, la vie de la commune s’est développée autour de l’église Saint-Pierre.
Dès le Xe siècle un établissement religieux s’érige à cet emplacement. C’est le plus vieux bâtiment encore existant de la ville. Les parties les plus anciennes datent du XVe siècle.

Structuré sur plusieurs décennies, le Bourg est porté par l’élan de Tony Larue, maire bâtisseur élu dans les années 1930.
C’est à cette époque que de nombreux travaux sont lancés avec la construction d’équipements publics qui modernisent la ville et font du Bourg un centre administratif.
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3 Le Bourg, La vie dans le Bourg
> Les rues Elles conservent quelques habitations de brique et de silex, refl ets des anciennes citées ouvrières. Autrefois animées par les nombreux cafés et échoppes, lieux de sociabilité et de la vie du Bourg, les rues conservent également les traces d’anciennes fermes.
> En rejoignant la rue Sadi Carnot, on débouche sur les Jardins Familiaux. Ils ont été conçus au début du XXe_siècle pour les ouvriers des industries afin de leur procurer de quoi subvenir à leurs besoins alimentaires. Ils sont aujourd’hui encore, exploités par les habitants de la ville.

Repères historiques
La fabrication d’une ville s’inscrit dans un temps long, elle juxtapose des bâtiments de périodes différentes. C’est ainsi que l’on trouve notamment la trace d’un temple protestant et d’un château.

> Le temple protestant
Situé au croisement des actuelles rues de la République et rue Alexandre Dumas, le temple protestant est érigé suite à la promulgation de l’édit de Nantes en 1598, qui accorde le droit de culte aux protestants. Il est détruit au moment de la révocation de l’édit en 1685.

> Le Château
Appelé château de Montmorençy, il est construit au milieu du XVIIIe_siècle. Il était entouré d’un parc boisé où de nombreux promeneurs se rendaient le dimanche. À sa démolition, après la seconde guerre mondiale, les restes du château sont utilisés pour bâtir de nouvelles maisons. Quelques-unes sont observables à l’extrémité Nord-Ouest de la rue de la République. Aujourd’hui la seule trace de l’existence d’un château est le nom de la rue Montmorency.
4 Rue des martyrs de la résistance, Panoramas
La rue relie le Bourg et le centre-ville séparé l’un de l’autre par la voie rapide. On est saisie par les deux ambiances qui se côtoient, rendues visibles par la déclivité de la rue qui permet des points de vue à 180°.
> D’un côté le Bourg historique, son clocher, ses maisons. En arrière-plan les usines et ses cheminées et enfin en fond, les coteaux surplombant la Seine que l’on devine.
> De l’autre côté, les Pics réhabilités par l’architecte Dominique Montassut émergent de la végétation et forment le skyline de la nouvelle ville, hauts, fiers comme des totems urbains.
5 La nature en ville
Avec la présence de ses nombreux espaces verts, Grand Quevilly est une ville verte. Elle possède ainsi des visages changeant au gré des saisons. Malgré son tissu urbain dense avec son architecture de grande hauteur, elle recèle des espaces de détente et de loisirs végétalisés ouverts, des axes de circulation larges et généreux qui donnent une perception aérée de l’espace public.
> Le mail est une des originalités de la ville de Grand Quevilly. Ce sentier piéton végétalisé permet depuis 1973 de relier le centre-ville à la forêt du Chêne à Leu.
> En 2009, Grand Quevilly a mis en place des zones de refuges de la biodiversité comme la Zone Papillons. La parcelle recrée un écosystème en laissant la nature reprendre ses droits.
> Plus loin le parc des Provinces imaginé par l’architecte Dominique Montassut en 1997, est un lieu d’agrément pour les passants, un espace d’accueil des grandes manifestations telles que les Bakayades.
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6 La ville haute - Les Pics
Visibles de loin et proches du centre-ville, les tours répondent au besoin de loger de nombreux habitants en un minimum d’espace.
Quatre tours de logements, de 15 étages chacune, se dressent à proximité de l’avenue Maurice Ravel. Leur appellation, qui reprend les noms de hautes montagnes françaises, souligne l’échelle exceptionnelle des bâtiments. Elles sont des repères visuels dans la ville.

Les tours livrées en 1972 achèvent le chantier de la ZUP, (Zone à Urbaniser en Priorité), qui donne une ossature à la ville et trace les axes directeurs.
L’aspect actuel des Pics date des années 1990. A l’occasion d’une d’opération de requalification du centre, la réhabilitation des Pics est confiée aux architectes Dominique Montassut et Pierre-Henri Caron. Ils cassent la gémellité des tours en leur donnant à chacune une silhouette particulière : elles deviennent ainsi de véritables symboles dans la ville.
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7 La ville haute, Le Quartier Kennedy
Le quartier Kennedy a été construit dans les années 1960 et bénéficie de la proximité de la rue commerçante des Provinces, du parc urbain du même nom, des services, des écoles … En 1994, la ligne de tramway arrive à Grand Quevilly et permet une connexion au centre de Rouen en 25 minutes, faisant de la station Kennedy un hub urbain, à la croisée des voies routières et du mail.
En 2014 l’architecte Frédéric Borel signe la réalisation de trois immeubles de logements dans le quartier Kennedy, en remplacement de petits collectifs devenus vétustes. Cette opération illustre les réflexions de l’époque sur la construction de la ville sur la ville, dans une période de pénurie foncière. Chaque bâtiment repose sur un socle abritant des parkings. La verticalité affirmée de l’ensemble est soulignée par l’horizontalité des gardes corps et des rampes. Les tours blanches du bâtiment semblent jaillir des arbres afin de devenir des points de repère et font écho aux quatre Pics.
8 Le Parc des Provinces
Le parc propose un chemin de promenade en anneau autour d'un plan d'eau animé de jets d'eau et de cascades, un jardin sauvage ainsi qu'un amphithéâtre de verdure de 3 000 places assises.
Depuis le parc, un chemin piéton donne accès à la forêt du Chêne à Leu.
Rue Joliot Curie à Grand Quevilly.
Métro station Provinces.
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9 Cœur de ville Services pour tous
Le cœur de ville de Grand Quevilly rassemble sur un plateau piéton dans un périmètre resserré : commerces, administrations, lieux de culture ainsi qu’un jardin. L’Hôtel de ville, conçu par l’architecte Henri Tougard en 1974, en est le symbole. L’équipement s’articule avec l’esplanade. Le théâtre Charles Dullin reconnaissable grâce à ses douze facettes opaques. La Maison des Arts, ancienne ferme du XVIIIe siècle, déconstruite et remontée, accueille aujourd’hui un lieu dédié à l’Art contemporain. Du parc des Provinces jusqu’à l’Hôtel de ville, l’avenue des Provinces permet de relier les principaux équipements et accueille de nombreux commerces. La médiathèque François Mitterrand a ouvert en 1979, c’est une des premières de l’agglomération. Enfin la Roseraie de Grand Quevilly, conçue par les paysagistes Pasodoble, inaugurée en 2009, est une balade olfactive et visuelle
10 Quartiers de ville Sainte-Lucie
Le quartier Sainte-Lucie se caractérise par une maille urbaine lâche, des pavillons pour beaucoup qui datent de 1950, situés en retrait de voie, au milieu de grandes parcelles. De petites sentes çà et là, comme des chemins secrets, permettent une circulation aisée. La construction du quartier s’accompagne de nouveaux équipements : l’école Césaire Levillain en 1954 et l’espace vert Léo Lagrange. Parallèlement, la place du Québec accueille commerces et services. À noter une des curiosités de la ville : la chapelle Sainte-Lucie, construite en 1969 par l’architecte Alain Robinne, de la forme d’une demie-sphère recouverte de shingle.
11 Les écoles
Sous la municipalité de Tony Larue, de nombreuses écoles ont été construites dans toute la ville, afin de pouvoir accueillir les enfants à proximité de leurs lieux de résidence. Entre l’avenue Léon Blum et l’avenue Roosevelt, un village scolaire a été créé dans les années 1960 en plein cœur de la nouvelle ville. Située rue Alfred Musset, l’école primaire Roger Salengro est la première école construite sur la partie Est de la ville. Elle est inaugurée en 1937 et agrandie en 1953. À l’angle de la rue Louis Ricard on aperçoit l’école maternelle Calmette. Elle est construite en 1959 sous la direction des architectes Tougard, Fenny et Parleani. Enfin, l’école Maryse Bastié est construite en 1957 en même temps que le lotissement situé de l’autre côté de la rue Jules Ferry.
12 Maryse Bastié
Ce quartier est l’une des premières zones investies afin d’étendre la ville. Il est surtout composé de pavillons. Le lotissement d’habitations situé entre la rue Jules Ferry et la rue Lamartine a été construit dans les années 1950. Ce sont des bâtiments de type tradition-nel, construits en moellons avec une charpente bois recouverte de tuiles en terre cuite. > Le collège Edouard Branly construit en 1972 a été entiè-rement repensé et restructuré en 2007 par les architectes de l’Atelier des deux anges. Le bâti-ment joue sur les transparences de manière à dégager le plus de lumière naturelle possible. > Le gymnase du collège Edouard Branly, ouvert en 2016, a été conçu par l’Atelier Féret & Fréchon Architectes. En harmonie avec son envi-ronnement, le bâtiment vient continuer la volumétrie du col-lège, tout en s’affirmant dans le paysage urbain. Le pliage des parois en zinc permet de dégager de grandes salles avec des lumières et ambiances différentes.
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