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Balade le long du Cailly

à Déville-lès-Rouen
5.2 km
3h
Moyen
  • Au départ de la mairie de Déville, suivez les chemins aménagés le long du Cailly pour découvrir l'histoire industrielle de la vallée. Cette petite rivière a permis le développement, dès le Moyen-âge, de nombreux moulins tout le long de son cours. Mais elle a surtout connu une industrialisation intense, avec l'implantation à la fin du XVIIIe siècle, d'une puissante industrie textile utilisant la force motrice de ses eaux. En 1850, 51 filatures, 4 entreprises de tissage, 22 indienneries et 17...
    Au départ de la mairie de Déville, suivez les chemins aménagés le long du Cailly pour découvrir l'histoire industrielle de la vallée. Cette petite rivière a permis le développement, dès le Moyen-âge, de nombreux moulins tout le long de son cours. Mais elle a surtout connu une industrialisation intense, avec l'implantation à la fin du XVIIIe siècle, d'une puissante industrie textile utilisant la force motrice de ses eaux. En 1850, 51 filatures, 4 entreprises de tissage, 22 indienneries et 17 teintureries jalonnent un territoire long de 44km. L'urbanisation s'est accélérée elle aussi, par nécessité de loger la main d'oeuvre recrutée par ces établissements. Si, aujourd'hui, la majorité de ces entreprises a fermé, des vestiges de ce riche patrimoine industriel sont encore visibles. La roue Tifine, la cheminée Gresland et le musée de la Corderie Vallois, que vous pourrez visiter en chemin, en sont les exemples les plus notables.
  • Départ
    Déville-lès-Rouen
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
  • Clientèles acceptées
    • Individuels
Points d'intérêt
1 Point de départ
Le départ de cette balade de 5,5 km s'effectue devant la mairie de Déville-lès-Rouen. Il est accessible par les transports en commun.
Au départ de Rouen : Ligne T2 (rapide et fréquente), arrêt Mairie de Déville.
Au départ de Malaunay / Le Houlme : ligne 29.
Le chemin n'est pas balisé, il est donc conseillé d'emporter un support adapté (appli mobile, impression papier ou trace gpx).
2 Retour au point de départ
Pour effectuer votre trajet retour, il est conseillé de prendre la ligne Fast F4, direction Mont Riboudet Kindarena, à l'arrêt Musée Corderie Vallois.
Si vous retournez à Rouen, restez dans le F4 jusqu'à son terminus.
Si vous retournez à la mairie de Déville les Rouen, deux solutions:
- soit le F4 jusqu'à la mairie de Notre Dame de Bondeville, puis le T2 jusqu'à la mairie de Déville
- soit le F4 jusqu'à l'arrêt Jules Ferry (au niveau de la gendarmerie nationale), puis 500 m à pied sur la rue Jules Ferry
3 La roue Tifine
En 1804, Jean-Baptiste PINEL édifie à l'emplacement d'une ancienne fonderie l'une des premières filatures de coton de la région. Dans ce vaste établissement industriel, la filature de la Sente-aux-Loups emploie 500 ouvriers et demeure prospère jusqu'en 1876. L'établissement est alors racheté et transformé en usine d'effilochage de la laine et du coton pour la fabrication de tissu bon marché. L'entreprise, qui n'emploie plus que 30 à 50 personnes, subit de plain fouet la crise économique en 1932, date à laquelle elle est rachetée par la famille Tifine.
La roue Tifine a été construite vers 1850. Son originalité est d'utiliser une technologie issue de la construction navale, d'où sa très forte ressemblance avec les roues équipant les paquebots transatlantiques à vapeur. Cette roue de 11 tonnes avait à l'époque une jumelle, et à elles deux elles ont alimenté en énergie l'ensemble des machines de l'usine pendant près d'un siècle.
Aujourd'hui, la roue est encore visible en plein milieu d'une friche, mais elle sera déconstruite dans le cadre de la réalisation d'un projet immobilier.
4 Cité de Clair-Joie
La cité de Clair-Joie est la première réalisation menée par l’Office public d’habitations à bon marché du département de Seine-Inférieure après la Seconde Guerre mondiale, et inaugure une politique de rénovation de la ville de Maromme. Cet ensemble, réalisé à partir d’août 1948, en 3 tranches de travaux successives, totalise 250 logements locatifs, 6 commerces, des espaces publics et des garages en bande achevés en 1960. Située au sud de la commune de Maromme, la cité s’ouvre à l’est par une placette bordée de deux immeubles collectifs avec commerces et se ferme à l’ouest par un ensemble de trois immeubles de gabarit important. En coeur de quartier, quatre places plantées sont bordées d’immeubles tandis que des maisons sont disposées le long d’une voirie secondaire. Les maisons sont conçues selon 5 modèles différents. Les immeubles collectifs varient suivant leur hauteur (2 à 4 étages sur rez-de-chaussée, caves et garages). L’ensemble des bâtiments est construit en moellon de calcaire et béton armé. Conçues avec les éléments de confort moderne, les maisons intègrent néanmoins une dimension économique et rurale, avec des jardins et des clapiers.

Rues Pierre Corneille ; Boieldieu ; Bouilhet ; Albert Lambert ; Nicolas Poussin ; Brémontier ; Lambert ; Gustave Flaubert ; de Fontenelle ; des Pélissiers ; Guéricault ; Victor Boucher ; Charles Capelle ; de la République ; Guy de Maupassant ; de Fontenelle
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5 La Maison Pélissier
Située à l’angle des rues des Martyrs-de-la-Résistance et du Moulin à poudre, la maison PELISSIER compte parmi les plus beaux édifices de la commune de Maromme. Cette maison est le seul vestige de la manufacture de poudre à canon qui a existé entre le XVIème et le XIXème siècle. La poudrerie se composait de deux moulins, de nombreux bâtiments de stockage, et de logements pour le personnel. La maison Pélissier servait d'habitation aux maîtres poudriers et aux contrôleurs des poudres.
Les explosions y furent fréquentes et la poudrerie, encadrée par les filatures, fut jugée trop dangereuse et donc fermée vers 1830.
La maison abrite désormais des expositions temporaires.
Elle est aussi la maison natale d'Aimable Pélissier, un militaire devenu Maréchal de France.
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6 Etablissements Gresland - Les confiseurs
Les établissements GRESLAND se sont installés en 1866 dans ce site qui était alors en pleine campagne, pour développer la fabrication de mèches à bougie en fil de coton. L'usine a dû diversifier sa production face au recul de l'utilisation des bougies pour l'éclairage, sans abandonner sa vocation initiale.
Édifiée en 1875, la cheminée de l’usine Gresland, avec ses 50 mètres de hauteur, symbolise le déclin des petites manufactures utilisant le Cailly pour le fonctionnement de leurs machines au profit des grandes usines tirant leur énergie de la vapeur. L’expansion de cette technologie dans la seconde partie du XIXe siècle s’accompagne dès lors de la multiplication des grandes cheminées dans le paysage urbain.
Ces mêmes cheminées ont commencé à disparaître à partir des années 1960, avec le déclin inéluctable de l’industrie textile. Rare témoignage de cette époque, la cheminée Gresland est classée monument historique.
Les bâtiments ont successivement servi à des entreprises comme ateliers ou comme lieux de stockage. C’est en 2008 que l’Association du Pré de la Bataille s'installe sur le site pour relocaliser sa production de sucre de pomme.
Dans l'atelier de fabrication des mèches, c'est Le Shed qui a pris ses quartiers : un centre indépendant d’art contemporain dédié à l’expérimentation.
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7 Manoir Gresland
Le Manoir Gresland est l’une des plus anciennes constructions à pans de bois de la commune de Notre-Dame-de-Bondeville. Propriété des seigneurs Dubosc de Radepont pendant plusieurs générations, ce manoir, longtemps symbole du pouvoir de la noblesse, devient au XIXe siècle celui de la toute puissance de la bourgeoisie du textile. A partir de 1836, le manoir passe en effet entre les mains de différents propriétaires d’usines textiles de la vallée du Cailly. Le manoir restera pendant plus d'un siècle propriété de la famille Gresland, jusqu’à la fermeture de la filature familiale installée rue de l’abbaye à Notre-Dame-de-Bondeville.
En 1990 la ville en fait l’acquisition pour y installer la bibliothèque municipale. Lors de travaux menés de 1999 à 2000, les vestiges d’une église mérovingienne du VIIe siècle sont découverts : les fondations sont entourées d’un important complexe funéraire. La bibliothèque porte le nom de Mathilde de Rouves, bienfaitrice du prieuré de Bondeville au XIIe siècle
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