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Les Normands

à Oissel
32.0 km
8h
Difficile
  • C'est au sud de la Métropole de Rouen que vous découvrirez tour à tour les paysages urbains puis forestiers de la boucle des Normands. cette promenade de 30 km entre les communes d'Oissel, Grand-Couronne et Moulineaux vous montrera que la rive gauche n'est pas plate! Mais vos efforts seront récompensés par la découverte de panoramas peu connus sur les méandres de la Seine.
  • Départ
    Oissel
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
  • Clientèles acceptées
    • Individuels
Points d'intérêt
1 Départ: gare de Oissel
Ce circuit n'est pas balisé. il est recommandé de télécharger la trace gps pour se repérer sans difficulté.

Sur la ligne Rouen-Paris, Oissel fut la première commune à être dotée d’une gare de voyageurs après celle de Rouen. Ouverte en 1843, elle s’impose comme l’une des plus fréquentée en terme de trafic.
2 Point 2: le pont de chemin de fer
Construit pour enjamber la Seine et l’île aux bœufs, le viaduc de chemin de fer constitue depuis 1843 un point stratégique sur la ligne Paris-Rouen. Suite à l’invasion de la France par l’Allemagne en mai 1940, le viaduc a été sévèrement endommagé à de nombreuses reprises.
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3 Point 3 : les quais de Seine
Attesté dès le XIIIe siècle, le port de Oissel demeure jusqu’au XIXe siècle une étape essentielle pour les navires assurant le transport des marchandises entre Rouen et Paris. Il y a encore une cinquantaine d’années, Oissel possédait une plage et deux bassins de natation aménagés sur le fleuve. Le réaménagement récent des quais offre un cadre très agréable à la promenade le long de la Seine.
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4 Point 4 : Château de la Marquise
Fuyant l’exiguïté et le bruit de Rouen, de nombreuses familles nobles se font construire sous l’Ancien Régime de somptueuses demeures dans les communes rurales environnantes, de préférence sur un site dominant le fleuve. C’est justement l’un de ces endroits qui est retenu à Oissel pour la construction au XVIIIe siècle du château de la Perreuse. Aujourd'hui propriété de la ville d'Oissel, il est le plus grand jardin public du département.
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5 Point 5: Pigeonnier d'Oissel
Le pigeonnier situé au hameau du Catelier constitue un magnifique témoignage du droit de colombier qui réserve à la noblesse et au clergé, jusqu’en 1789, l’édification, la possession et l’exploitation de ce type de construction destinée à l’élevage des pigeons.
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6 Point 6 : Château de l'Herminier
Le château des Roches est une imposante demeure construite en 1860. En 1947, la propriété est transformée en école de rééducation professionnelle chargée d’accueillir des invalides de guerre. Elle sert aujourd'hui de centre de formation professionnelle des adultes handicapés.
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7 Point 7 : Panorama du Catelier
L’une des principales conséquences de l’urbanisation de la rive gauche au lendemain de la Seconde guerre mondiale a été le recul inexorable des terres agricoles. Si les prairies de Sotteville-lès-Rouen ou de Grand-Quevilly ne sont plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir, Oissel conserve plusieurs espaces agricoles : culture du blé et du maïs sur les hauteurs et herbages en contrebas. On aperçoit aussi les anciennes ballastières transformées en base de loisirs au hameau de Bédanne.
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8 Point 8 : borne royale
Jusqu’à la révolution de 1789, la forêt du Rouvray fait partie du domaine royal. Afin de délimiter précisément le territoire forestier appartenant au roi, celui-ci est matérialisé par l’implantation de bornes en calcaire estampillées de la fleur de Lys, symbole des rois de France. Oissel possède l’une des rares bornes à ne pas avoir été enlevée après l’abolition de la royauté.
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9 Point 9 : Le Hêtre ventru
Le hêtre ventru présente à la base de son tronc un renflement impressionnant, comme une énorme protubérance appelée "loupe", qui est sans dommage pour l'arbre et dont le bois est particulièrement recherché par les ébénistes.
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10 Point 10 : Domaine Saint Antoine
D’abord domaine agricole, puis résidence de campagne avant de devenir lieu d’accueil de communautés religieuses, le domaine Saint-Antoine et sa chapelle sont les bâtiments les plus anciens du hameau des Essarts.
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11 Point 11 : Eglise Saint Martin
Placée sous le patronage de Saint-Martin, connu pour avoir donné vers 356 la moitié de son manteau à un pauvre aux portes d’Amiens, l’église de Grand-Couronne domine la commune depuis près de huit siècles.
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12 Point 12 : Espace Reine Mathilde
Aujourd’hui salle d’exposition pour les arts, hier local servant à mettre à l’abri les plantes craignant le gel, l’orangerie de l’espace Reine Mathilde constitue l’un des derniers éléments bâtis de la manufacture de tulle de Grand-Couronne fondée dans la première moitié du XIXe siècle par Louis Lefort.
13 Point 13 : Maison de l'histoire et du patrimoine
La "maison du Cauchois" fait partie des sept derniers bâtiments à colombages que compte la commune de Grand Couronne. Compte tenu de son environnement actuel, on a peine à imaginer que Grand-Couronne, avant de devenir une prospère cité industrielle à partir des années 1920-1930, fut pendant longtemps un modeste bourg à caractère rural. Son économie était essentiellement tournée vers l’élevage et la culture du blé. Au début du XXe siècle, fermes et habitations à pans de bois se concentrent de part et d’autre de la rue Georges Clémenceau qui constitue depuis toujours la colonne vertébrale de la commune. Toutefois, au milieu de ce tissu urbain hérité de l’Ancien régime, certaines demeures bourgeoises construites en pierres calcaires ou en briques viennent matérialiser la réussite sociale de Couronnais fortunés. Mais les bombardements de la Seconde guerre mondiale font en grande partie disparaître le visage ancien de Grand-Couronne.
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14 Point 14 : l'ancienne gare de Grand Couronne
Avec la disparition du dernier train ouvrier Elbeuf-ville-Rouen le 12 décembre 1965, la gare de Grand-Couronne perd sa raison d’être mais demeure un témoignage du rôle joué par les chemins de fer dans la vie des Grand-Couronnais pendant plus de 80 ans.
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15 Point 15 : Ancienne gare de Moulineaux
Plus petites communes de la rive gauche, Moulineaux et la Bouille ont été dotées d’une gare commune à l'ouverture de la ligne Rouen-Orléans. Finalement très fréquentée le dimanche par les promeneurs rouennais et elbeuviens, la halte ferroviaire voit rapidement s’implanter à sa proximité plusieurs restaurants champêtres. L’arrêt de l’exploitation de la ligne à la fin des années 1960 entraînera la désaffectation de la halte ferroviaire finalement vendue à des particuliers par la SNCF.
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16 Point 16 : Eglise Saint Jacques
Entourée d’un petit cimetière planté d’un if séculaire et agrémentée d’un calvaire du XVe siècle, l’église de Moulineaux est de taille modeste, mais elle n’en demeure pas moins riche par son décor et son passé. Témoin de l’histoire agitée de Moulineaux, le bâtiment conserve notamment sur son flanc sud les stigmates des combats qui opposèrent en 1940 les troupes françaises aux troupes allemandes et qui endommagèrent une partie de l’édifice.
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17 Point 17 : Sources et ancien lavoir
Selon l’étymologie, l’origine du nom Moulineaux signifie « l’endroit où il-y-a des moulins ». Rien d’étonnant à cela quand on connaît ici l’omniprésence des sources dont l’abondance va permettre au fil des siècles l’exploitation de moulins, de cressonnières ou d’un lavoir.
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18 Point 18 : Château Robert le Diable et panorama
Situé à une altitude de 100 m, le panorama du monument aux morts du château de Robert le Diable offre l’un des plus beaux points de vue sur la vallée de la Seine en aval de Rouen et permet de découvrir le paysage de l’agglomération rouennaise dans toute sa diversité. Contrairement aux autres panoramas qui existent le long du fleuve, celui du château de Robert le Diable permet d’embrasser d’un seul regard l’ensemble des éléments qui caractérisent le mieux l’agglomération rouennaise à savoir la Seine, la forêt, les terres agricoles, le patrimoine architectural et l’industrie.
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19 Point 19 : Circuit des Essarts
Le circuit des Essarts a été pendant 50 ans un haut lieu de la course automobile, accueillant quelques grands champions comme Philippe Etancelin, Juan Manuel Fangio, Jacques Laffite, Alain Prost, Jean Alesi... Mais l’histoire du circuit est aussi endeuillée par la mort de plusieurs pilotes, qui a mené à l'interdiction des courses de Formule 1, puis à la disparition complète du circuit en 1993.
20 Point 20 : Le Hêtre troué
Son tronc présente une entaille de la taille d’un homme qui sépare son fût en deux parties avant de se ressouder. Il s'agit en fait de deux arbres qui se sont trouvés collés par hasard et ont fini par se souder l’un à l’autre.
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21 Point 21 : Les îles de Seine
Autrefois parsemée d’îles jusqu’à son estuaire, la Seine a progressivement été débarrassée, jusqu’au début du XXe siècle, de ses obstacles pour la navigation. On peut encore en observer quelques-unes en aval de Rouen.
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22 Point 22 : Eglise Saint Martin
Si l’origine de l’église Saint-Martin remonte à l’époque mérovingienne (V-VIIIe siècles), le premier édifice avéré date du XIIe siècle. De taille modeste au début, il a progressivement été agrandi. Le bâtiment actuel date de la moitié du XIXème siècle.
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23 Point 23 : borne de la liberté
Dès la fin de la Seconde guerre mondiale, les autorités françaises décident de jalonner la route empruntée par l’armée Américaine pour libérer de pays, des plages normandes du débarquement jusqu’à Bastogne en Belgique, par des bornes commémoratives en ciment. Si la voie de la Liberté ainsi matérialisée ne passe pas par la Seine-Maritime, la commune d’Oissel possède pourtant depuis 1984, quatre exemplaires originaux de ces monuments.
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24 Point 24 : Filature Dantan
En 1852, la commune d'Oissel compte près de 40 filatures. Parmi celles-ci, la Filature Dantan a connu une prospérité importante. Mais au lendemain de la Seconde guerre mondiale, l’industrie cotonnière est confrontée au développement des fibres synthétiques qui deviennent en quelques années de redoutables concurrentes. La filature Dantan a ainsi cessé de fonctionner au début des années 1960.
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25 Point 25 : l'école Mongis
Point 25 : l'école Mongis
26 La Maison des forêts d'Orival
La Maison des forêts à Orival, ancienne maison forestière de l'Office National des Forêts, a été réhabilitée pour en faire un lieu de découverte et de sensibilisation à la nature. Cette structure a pour vocation principale l'accueil sans animation du public scolaire et extrascolaire.
Au départ de la Maison des Forêts, 4 sentiers pédagogiques traversent un Espace Naturel Sensible qui présente un grand intérêt écologique. Occupé dès l’époque gallo-romaine, on peut découvrir sur ce site qui surplombe une magnifique courbe de la Seine les vestiges d’un oppidum (grandes fortifications) et d’un fanum (temple latin). Les ruines du Château de la Roche Fouet sont encore visibles, ainsi que de nombreuses habitations semi-troglodytes.
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